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Mycoses vaginales :
explications et solutions

Ecrit par Paul Musset, Docteur en pharmacie | publié le | mis à jour le 15/04/2024

Mycoses vaginales : explications et solutions

3 femmes sur 4 souffrent de mycose vaginale à un moment de leur vie. Cette pathologie gênante tant sur le plan physique que psychologique est le plus souvent bénigne. Toutefois, les douleurs et les démangeaisons qu’elle provoque ont le don de rendre la vie impossible à celle qui les subit. Comment survient la mycose vaginale ? Quels sont les moyens de la contrer ? Focus sur une infection génitale qui démange et qui dérange.

Mycose vaginale ou vulvaire : comment la reconnait-on ?

Qu’est-ce que c’est ?

Une mycose vaginale est une infection génitale bénigne due à une prolifération de champignons appelés candida albicans au niveau de la flore vaginale. Ces champignons sont naturellement présents dans le corps humain au niveau des muqueuses. Inoffensifs en faible concentration sous forme de levure, ils sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme.

Toutefois, pour diverses raisons que nous évoquerons un peu plus loin, il arrive que ces micro-organismes se multiplient et entraînent des infections telles que la mycose vaginale ou vulvaire.

Mycose vaginale ou vulvaire : quelle différence ?

Ces deux types d’infection appartiennent à la même famille : les mycoses génitales. Comme leur nom l’indique, l’une touche la vulve, c’est-à-dire tout l’appareil génital féminin externe (petites et grandes lèvres, vestibule et clitoris), alors que l’autre infection cible le vagin.

Dans la majorité des cas, les mycoses touchent à la fois le vagin et la vulve.

Les symptômes

Une femme touchée par une mycose vulvaire ou vaginale ressentira principalement les symptômes suivants :

  • Des démangeaisons au niveau du vagin et de la vulve ;
  • Des pertes abondantes et épaisses.

Ils sont souvent accompagnés de :

  • Douleurs lors des rapports sexuels ;
  • Brûlures vaginales au moment d’uriner.

Pourquoi et quand la mycose vaginale survient-elle ?

Une flore déstabilisée

Le vagin abrite des bactéries nommées lactobacilles. Ces dernières cohabitent avec le champignon appelé candida albicans. L’ensemble constitue la flore vaginale. Le rôle des lactobacilles est d’empêcher l’adhésion des champignons candida albicans sur les parois du vagin. Lorsque ces derniers sont présents en petites quantités, tout se déroule bien.

Toutefois, lorsque le nombre de champignons se multiplie, l’équilibre est rompu et la flore, déstabilisée. C’est cet état qui est responsable des mycoses vaginales.

Les femmes enceintes plus exposées

Une des principales causes de la mycose vaginale est liée à un changement hormonal brutal qui bouleverse l’équilibre de la flore. Les femmes enceintes sont donc potentiellement plus exposées au risque de souffrir d’une mycose vaginale. En effet, l’augmentation des hormones aux cours de la grossesse modifie la paroi vaginale, diminuant ainsi l’immunité locale.

Antibiotiques : souvent coupables

Le second facteur de risque est la prise d’antibiotique. En détruisant les germes, les antibiotiques s’attaquent en même temps à la flore vaginale et entrainent un déséquilibre de celle-ci.

Les mauvaises habitudes

D’autres raisons liées à des habitudes de vie peuvent causer des mycoses vaginales et vulvaires :

Une toilette intime trop fréquente et mal adaptée

Soucieuses de leur hygiène intime, de nombreuses femmes ont le réflexe de se servir régulièrement de lingettes. Utilisées trop souvent, ces dernières peuvent irriter les muqueuses et favoriser les mycoses.

Le savon est également un facteur de risque, car il peut altérer la flore vaginale. Pour éviter les risques, il est indispensable d’utiliser un produit au pH proche du pH physiologique (compris entre 4,5 et 9). Enfin, les douches vaginales peuvent aussi causer des infections locales, parce qu’elles éliminent les lactobacilles.

Des vêtements trop serrés ou des sous-vêtements inadaptés

Dans un cas comme dans l’autre, ce sont les risques d’irritation qui peuvent favoriser la survenue d’une mycose génitale ou vulvaire.

Halte aux idées reçues !
Nombreuses sont les personnes qui pensent que mycose vaginale rime forcément avec manque d’hygiène. C’est en réalité souvent une toilette intime excessive qui est à l’origine de l’infection.

Mycose vaginale ou vulvaire : traitement et prévention

Les types de traitement

Les moyens accessibles en pharmacie : les ovules vaginaux

En cas de mycose simple et clairement identifiée, il est tout à fait possible de traiter l’infection sans passer par une consultation médicale.

Pour soigner une mycose vaginale et vulvaire, un pharmacien peut vous prescrire :

  • Des ovules à introduire dans le vagin qui vont permettre de se débarrasser du champignon à l’origine de l’infection. Il existe deux types d’ovules :
  • Une crème à appliquer sur la vulve pour rétablir la flore.

Si au bout de 3 jours, les symptômes persistent, il est conseillé de consulter un médecin.

Les traitements médicaux : les médicaments antifongiques

En cas de mycoses récidivantes ou si un traitement simple ne parvient pas à vous libérer de la mycose vaginale, votre médecin peut vous prescrire un médicament antifongique. Celui-ci se présente sous forme de comprimés, capsules ou gélules à prendre par voie orale. Ce type de traitement est disponible uniquement sur ordonnance.

Prévenir une mycose vaginale ou vulvaire simple, c’est possible !

Les gel ou crème pour rééquilibrer la flore

Afin de se préserver d’une mycose, contribuer à l’équilibre de la flore vaginale est possible en veillant à maintenir une hydratation adéquate des muqueuses. L’utilisation d’un onguent tel que la crème Saugella Douceur peut être d’une grande aide. Sa composition réalisée à base d’extraits de Calendula et son pH neutre apaisent et adoucissent les muqueuses fragilisées ou irritées.

Les capsules à base de probiotiques

Les probiotiques sont un bon moyen de prévention des mycoses vaginales et vulvaires, car ils favorisent le rééquilibre de la flore. Hydralin Flora se présente sous forme de capsules à introduire dans le vagin le soir au coucher. Elles contiennent une souche probiotique qui va permettre de prévenir la prolifération de micro-organismes pathogènes.

Mycoses : se prémunir
Accompagner une prise d’antibiotique d’un traitement local à base de probiotique contribue à éviter l’apparition d’une mycose vaginale. La flore vaginale est très fragile et le moindre déséquilibre peut rimer avec infection. En cas d’exposition à des risques plus élevés comme la grossesse ou la prise d’antibiotiques, anticiper la survenue d’une mycose par des systèmes préventifs peut s’avérer très utile.

Toutes les femmes peuvent potentiellement être affectées à un moment de leur vie par une mycose vaginale ou vulvaire. Même si cette pathologie est bénigne, les symptômes associés restent souvent très gênants, tant sur le plan physique que psychologique. Pour éviter de se retrouver dans cette situation inconfortable, de bons gestes d’hygiène peuvent suffire.

Les trois points clés à retenir sur les mycoses vaginales :

  • Une toilette intime excessive peut favoriser une mycose vaginale ;
  • Pour éviter une récidive, il faut veiller à rééquilibrer la flore vaginale ;
  • Si les symptômes persistent ou si la douleur est importante, il est nécessaire de consulter un médecin.
A propos de l'auteur
Paul Musset
Paul Musset
Docteur en pharmacie
Diplômé d’un doctorat en pharmacie de l’université de Reims, Paul Musset est passionné de médecine naturelle et de nutrition sportive. Il vous accompagne dans « Mon journal bien-être et beauté » en vous prodiguant ses conseils santé et bien-être.
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